Tu me fais de la peine,

Tu me fais de la peine,

Tu me fais de la peine,
Toi qui de loin m’observes
Avec une queue repliée sur
Toi-même et deux cornes
Dirigées vers un ciel obscur,
Pour répandre le mensonge
Et l’orgueil de ta sépulture,
Sache ! Le monde progresse
Dans un éclat d’azur,
Jaillissant de la sagesse
L’éloignant des paroles dures.

Toi qui es enfoui dans l’oisiveté,
Et stimulé par la jalousie,
Dévoile ! Qui a déclenché
En toi gratuitement la furie ?
Je n’ai pas besoin de prouver,
Si tu serais dans une éclaircie,
Je pense q’une petite fessée
Aurait largement suffit,
À redresser ton esprit arqué
Par la fureur de la jalousie.

Tu me fais de la peine,
Ne crois pas à tes rêves,
Vis dans ta réalité
Loin de toute adversité,
Le bruit est l’hymne des idiots
Le rituel est pour les fous,
Le sage n’est pas bavard,
Ne prépare pas les traquenards,
Il n’est pas un charognard,
Sa langue n’a pas des dards.

Dad Allaoua