Ô fils, je te vois partir

Ô fils, je te vois partir

Ô fils, je te vois partir
L’arme à la main,
Pour détruire
Les idées de ces vilains
Apprentis démons,
Elevés dans les malheurs
Du grondement
Horrible du tonnerre,
Ils utilisent les cris
Humains à des propagandes,
Qui égarent les esprits
Dans des troubles profondes.

Pars mon fils serein
Et accomplis ton devoir,
En assurant le maintien
De l’ordre, cesse de voir
Les bas fonds, leurs
Tendances sont connues,
Dans les peines et les pleurs
Se trouve leur vertu,
En homme libre agit,
Ne sois pas estimateur,
Éloignes-toi des délits
Tout en étant peseur.

Reste dans ta nature,
Tu apprécies le bien
En rejetant l’acte dur
Des misérables vauriens.
Evite les mensonges,
Ne crains d’autre
Que ta conscience,
En toi, tu vois paraitre
L’amour sans trêve
Pour tes frères, rejette
La malice, en elle se cultive
Le tort, que l’esprit réfute

Sois clair dans tes propos,
Dans l’expression obscure
Se faufilent les sots
Loin de toute culture,
Ne laisse pas le corps
Trembler devant les maux,
En nous, se germe le sort
Derrière plusieurs rideaux.
Ne pleure pas le bien
Que tu as perdu,
Ta volonté est le lien,
Qui l‘a disparu.

Fouille ton imagination,
Tu trouves la voie
Parfaite sans agressions,
Pour augmenter ta foi
Ecoute le double
De ce que tu parles,
Ta langue est plus coupable
Que tes deux oreilles,
Maintient la tête haute,
Dans les courbettes
Se trouvent les fautes,
Que ta conscience rejette.

Evite les dénigrements,
Nous avons les ordures,
Que nous cherchons
À bannir dans le futur,
Ne cherche pas à enlever
Les épines de ton chemin,
Apprend à les éviter,
Pour vaincre le destin,
Pars et reviens fort,
Tu as ma bénédiction,
Si tu éviterais le tort
En suivant toujours la raison.

Dad Allaoua