Par les mots, je gravirai les monts,

Par les mots, je gravirai les monts,

Par les mots, je gravirai les monts,
Je planerai au dessus des océans,
Je briserai les grilles de la prison
Et je partirai au-delà de l’horizon

Voir ces abris rustiques couvertes
De chaume, où l’enfant perçoit
Dans un rêve étrange les alertes
Troublants, pendant qu’une voix

Venant du ciel ouvre sa poitrine
Et embellit sa face par un sourire,
En faisant rentrer une brise fine
Et adoucissante qui laisse fleurir

Au fond de son cœur un jardin,
Où se dresse l’espoir d’entendre
Murmurer dans son destin
Les ruisseaux et de voir s’éteindre

Le feu ravageur par la raison
Qui fait chanter les oiseaux
En apaisant les cœurs par une lunaison
Guérisseuse des maux.

Dad Allaoua