Je me perds dans les flots d’ombre !

Je me perds dans les flots d’ombre !

Je me perds dans les flots d’ombre !
Suis-je vraiment un vivant, un mort,
Un égaré au fond de l’eau tel un labre,
Ou un être ressuscité par ton amour
Dans une longue nuit de décembre
Sur les ailes d’un puissant éclat d’or

Que tu as laissé jaillir de tes yeux
Sous la bénédiction d’un cœur tendre,
Rebelle, puissant, aimant et gracieux
À la fois, pour rassembler la cendre
Du mien et l’éparpiller sur les cieux
Afin d’éviter à mon esprit les affres

D’une torture mentale que les anges
Ne peuvent pas adoucir. Es-tu la voix
Douce étouffant celle de la mésange,
Ou le flambeau qui éclaire ma voie,
Pour sentir cette attirance étrange,
Qui augmente en cet amour ma foi ?

Sans toi, je ne suis qu’un obscur songe,
Une vie vide de sens, un étang absorbant
La beauté du ciel d’une manière étrange,
Un homme égaré et arrogant détruisant
Son existence, par les fausses louanges
Et l’espoir d’être hors de ton cœur clément.

Dad Allaoua