Je me rends compte, qu’il est trop tard

Je me rends compte, qu’il est trop tard

Ta beauté est la magie de ce monde,
Avec des jolis yeux en amandes
Et des envies souvent gourmandes
Tu excites le goût, tu attires les sens,
Dans tes lèvres les soupirs se condensent
Et la chaleur devient brouillard dense.

Ancrée éternellement dans la mémoire,
Tu écoutes le sang râler sans sa bouilloire
Et tu oublies, que dans cette adoration
Se trouve ton devoir, saisis ! La résignation
N’est pas mon art, oublie et sois prête,
Mon genre n’admet pas les défaites.

Gestes précis et tendre, cœur gros et lourd
Je sens, que le temps est devenu court,
Le rêve que j’ai vécu depuis des jours,
Risque de périr dans des nuits sans aurore,
Ma vie s’écoule doucement et sans bruit
Le corps épuisé perd toute son énergie.

Je me rends compte, qu’il est trop tard,
Le destin se substitue en ogre barbare,
Il crie victoire et hausse son étendard,
Pour maintenir nos esprits meurtris
Sous la clémence d’un monstre en furie,
Qui nous pousse à avoir une vie flétrie.

Dad Allaoua