Je renie la puissance montante

Je renie la puissance montante

Je renie la puissance montante
Qui se renforce par des mots
Flatteurs sur les lèvres tremblantes
Des poltrons et des pauvres sots

Qui jouent sur la rivalité séculaire
Et vivent dans la lâche indigence
En flattant les passions grossières
Sans implorer la grande clémence

D’éveiller la sensibilité humaniste
Pour percevoir dans les yeux
De l’orphelin le danger fasciste
Qui endeuille la mésange bleue

Et trouble l’harmonie universelle ;
J’entends le cri désespéré des mères
Sans essayer de raviver les querelles
Ou plonger les peuples dans la misère

Qui inhibe la division des territoires
Et brise la solidarité mutuelle
En versant la pluie de cendre noire
Qui enveloppe la vérité éternelle,

Répand la propagande guerrière
Pour terroriser les populations
Et imposer les tyrans sanguinaires
Qui exigent la soumission.

Dad Allaoua