Je désire te voir jaillir dans une nuit close

Je désire te voir jaillir dans une nuit close

Je désire te voir jaillir dans une nuit close
Lorsqu’en moi l’ombre impose le silence
Et l’esprit s’enivre à petites doses
Dans l’immensité de ta clémence.

J’implore les cieux de te ramener folâtre
Sur l’aile de l’étoile filante et le sommeil
De te laisser paraître au fond de mon être
Avec des lèvres douces comme miel.

Je supplie la lune d’illuminer le chemin
Menant à ton cœur, le soleil d’échauffer
Le sang dans tes artères et le destin
D’unir bientôt nos âmes assoiffées.

En mon esprit tu es présente, en moi
Tu restes l’ondine qui me rafraîchît
Lorsque le siroco étouffe ma voix
Et les orages mettent les océans en furie.

Princesse enfantée par la haute noblesse,
En moi tu demeures, loin de t’avoir oubliée,
Je suis le chevalier animé de la divine sagesse
Qui ordonne au temps de stopper le sablier.

Je suis l’infatigable qui sillonne le monde
Sur l’aile de l’espérance pour voir un jour
De printemps le vent remuer la terre ronde
Et faire cesser à jamais tous les tambours.

Dad Allaoua